La structure de l’ennéagramme en quête de l’équilibre

Dans l’ennéagramme aucun point n’est diamétralement opposé à une autre, et du coup on peut constater que face à un point donné, on peut toujours considérer deux points “de l’autre côté”, dont aucun n’est complètement l’opposé du point de départ. En y regardant de plus près, on constate alors que les stratégies déployées sur les divers profils peuvent être vus comme des tentatives de résoudre un problème posé à l’autre bout du cercle, qui engendrent à leur tour de nouveaux problèmes que sera chargé de résoudre l’autre point situé “de l’autre côté”, et ainsi de suite, créant une figure dans laquelle tous les points sont liés dans une ronde en vue d’un équilibre à laquelle leur globalité concours.

  • Le 9 tend à fusionner et en réponse, le 5 s’isole.
  • En s’isolant, le 5 se crée une capacité à prendre du recul et en réponse, le 1 agit avec spontanéité.
  • Le fonctionnement spontané du 1 crée une tendance à juger les autres et le 6 équilibre ceci dans une tendance à se sentir jugé.
  • Se sentir jugé développe le doute de soi du 6, auquel répond le 2 par l’orgueil.
  • L’orgueil du 2 l’incite à se montrer généreux envers les autres, que compense le 7 en se centrant sur lui et son propre plaisir.
  • La quête de plaisir du 7 crée un manque de ténacité qui appelle la persévérance qu’on trouve chez le 3.
  • La volonté d’aller au bout du 3 développe un côté charmeur auquel le 8 répond par son côté abrupt.
  • Le côté abrupt du 8 contribue à une combattivité qui trouve son opposé dans la tendance dépressive du 4.
  • La tendance dépressive du 4 favorise une tempête émotionnelle interne qui est compensée par l’inertie interne du 9.
  • L’inertie du 9 le rend fusionnel, ce qui boucle la boucle.

Cette vision de l’ennéagramme est explorée dans le cadre du cursus de “Maître-Praticien en ennéagramme envolutif

Jean-Philippe VIDAL
le 6 janvier 2010

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