Le processus du deuil
Nos vies sont faites de changements. Parfois ils sont désirés, d’autres fois nous les subissons et nous avons le sentiment de perdre “ce qu’il y avait avant” et qui n’est plus accessible, et ceci peut nous empêcher de nous tourner vers notre avenir. Dans chaque changement de cette nature, pour pouvoir aller de l’avant, il faut savoir faire le deuil du passé. Le processus du deuil a donné lieu à de nombreux travaux, parmi lesquels la contribution d’Elisabeth Kübler Ross reste une des plus célèbres. Je vous propose ici d’envisager ce processus et ses étapes sous l’angle d’un outil particulièrement pertinent : l’ennéagramme des processus (voir l’article sur ce sujet).
La première étape, c’est d’identifier la perte qui demande un deuil. Il peut ici y avoir un déni de la perte qui est une barrière à l’avancement conscient du processus. Le premier point choc (point 9) consiste alors à stopper ce déni et reconnaître qu’il y a perte.
On pourra alors explorer les peurs qui sont liées à cette perte (point 1, réaction au niveau du centre mental), puis la colère que la perte provoque (point 2, réaction au niveau du centre instinctif).
On peut alors passer au véritable travail émotionnel (point choc en 3) dont la première étape consiste à exprimer toute sa tristesse. L’émotionnel ne pourra pas pleinement s’exprimer si le mental verrouille la situation pour cause de peurs latentes inexprimées (flèche 1-
La véritable clef du deuil est alors accessible. Elle consiste à transmuter la tristesse (point 4), en acceptation (point 5). L’aspiration à retrouver une certaine sérénité (flèche 8-
Au delà de l’acceptation, il s’agit cependant de réinscrire l’évènement dans le flux de la vie (point choc en 6). De l’acceptation et de la nécessité de trouver un sens à la perte émerge le cadeau caché (flèche 5-
La manière d’utiliser ce processus en accompagnement est explorée dans le cadre du cursus de “Maître-
Jean-
le 15 juin 2009
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